Connaissez-vous les Alabama Hill’s ? Si vous n’avez pas voyager proche de la Death Valley aux Etats-Unis et que vous n’êtes pas super calé en géographie, il y a de fortes chances que vous répondiez par la négative.
Pourtant, les images des roches des Alabama Hill’s, vous les connaissez déjà… à moins de ne jamais regarder la télévision ! En effet, les lieux servent de décor à plein de films et séries, comme Star Trek ou Gladiator. D’ailleurs, sur le chemin, j’y ai vu deux tournages en cours.
Pourquoi visiter les Alabama Hill’s ?
Les tournages ne sont pas accessibles au public et plutôt bien gardé. En revanche, vous pouvez vous remémorer les films en regardant les multiples collines.
L’ambiance désertique vaut le détour. L’embranchement se prend à Lone Pine, une petite ville qui est un passage obligé quand, comme moi, vous passez par le parc Yosemite puis la Death Valley.
De nombreux campeurs dorment avec leur tente, mais le camping car semble plus approprié. De mon côté, je voulais surtout passer le temps avant l’ouverture de mon hôtel car je rentrais fatigué d’une très longue randonnée.
Après quelques centaines de mètres de route en terre, je descends de la voiture et monte de suite sur la grande roche qui me fait ça. J’immortalise le moment, échange avec ma femme et restons une trentaine de minutes sur les lieux. Puis, je redescends vers la voiture quand…
Ma mésaventure à Alabama Hill’s
C’est le drame ! Je marche sur du sable qui s’affaisse de suite sous mon pied et je me tords la cheville droite. Habitué des entorses, pour avoir longtemps pratiqué le basket, je diagnostique rapidement la sévérité. Je rigole jaune, cela signifie que j’ai mal. Je n’ai pas envie de crier ou aucune larme de douleur ne monte, cela reste léger.
Je rejoins paisiblement la voiture, me réjouis des voitures automatiques américaines et m’en vais vers mon hôtel. Au programme, une pochette de glace et une jambe en hauteur pour le reste de la soirée.
Le lendemain, je boite et cela se voit d’emblée que j’ai mal, mais je peux encore poser le pied au sol, c’est bon signe. Je me lance donc sur la route pour passer la journée dans la Death Valley, mais ce coup-ci, je ne tente plus de sortie des sentiers battus.
Ce qu’il faut retenir ? Ne pas marcher avec des baskets amples n’importe où dans les Alabama Hill’s !