Golfe du Morbihan

A l’automne dernier, je ne pouvais pas me résigner que les vacances étaient terminées. Je me suis donc offerte un petit séjour en arrière-saison du côté de la Bretagne que j’avais tant aimée lors de mon premier passage en 2016. Cette fois-ci, j’ai mis le cap sur le Golfe du Morbihan avec la ferme intention d’en découvrir différents îlots. Je vous raconte mon périple.

Arrivée par Vannes

Première étape de mon voyage, je suis arrivée dans la magnifique ville de Vannes. La préfecture du Morbihan est une ville médiévale, accessible en train à moins de trois heures de Paris. Je suis tout de suite tombée sous le charme des maisons à colombage, des jardins à la française et du port qui arrive dans le centre-ville.

Ensuite, il suffit de longer tranquillement le port pour arriver à la première étape de mon voyage : les compagnies maritimes qui m’ont emmené en bateau sur l’île d’Arz.

De l’île d’Arz à l’île aux Moines

Pour cette première journée insulaire je me suis offerte une journée de voile dans le centre nautique des Glénan. Ils disposent d’un centre d’hébergement dans lequel j’ai passé la nuit.

Le lendemain j’ai passé la journée en navigation dans les bras de mer entre Arz et l’île aux Moines. En fin de journée, bien avant que le soleil se couche, je suis partie réaliser un de mes petits rêves : faire une traversée en solitaire entre deux îles en kayak. Je me suis donc embarquée dans une embarcation gonflable comme recommandé ici. Cela m’a permis de l’emmener avec moi dans le train même si ce n’était pas forcément simple à emmener sur le bateau.

De l’île aux Moines à la sortie du Golfe

C’est là que les choses sérieuses commencent. J’ai fait le tour de l’île aux Moines à pied en une journée. La vue panoramique sur le Golfe était magnifique.

Le lendemain une grosse journée, se préparait. Pour assurer cette fin de weekend, je me suis fait accompagnée par un groupe de spécialistes car les zones de navigations peuvent être assez dangereuses.

Les courants à la sortie du Golfe sont réputés pour leur. Il s’agit ni plus ni moins que du deuxième plus fort d’Europe.

Mon objectif : les îlots

Me voici enfin dans mon coin de paradis ! Le courant serpente vers la sortie du Golfe entre des dizaines de petits îlots aux noms si typiques : Erlanic, Gavrinis…

Lorsqu’on longe le bord de l’eau à bord des kayaks, le temps semble s’arrêter. On surprend les goélands et les cormorans dans leur quiétude quotidienne.

On peut se faufiler dans les passages entre les roches sans un bruit et s’approcher au plus près des poissons qui se reposent.

C’est une façon magnifique de terminer un weekend avant de repartir pour une semaine parisienne.

Le mieux : je ne suis rentrée que le lendemain matin. Le soir, nous nous sommes arrêtés sur l’île longue pour siroter un verre de blanc, déguster des huîtres locales et profiter du soleil couchant.