statut de sumo

Le Japon n’est pas seulement le pays des cerisiers en fleurs et des sushis : c’est aussi le pays du sumo, un combat traditionnel qui ressemble plus à une cérémonie shintoïste qu’à un sport de lutte.

Comment j’en suis arrivé là ?

Dans le cadre de mes études, j’ai passé huit mois dans une université à Nagasaki. En nouant des liens avec mes camarades japonais, j’ai découvert que le sumo faisait débat. Pour certains, il est un sport ancestrale qui permet au Japon de garder des liens avec le passé.

Pour d’autres, c’est un sport dépassé qui ennuie. Ils détestent l’idée du gros qui pousse et préfèrent davantage des sports comme le MMA, qui est davantage populaire aux Etats-Unis.

Ma présence au tournoi de sumo

Nous sommes arrivés à Fukuoka, au Japon, pendant le tournoi de novembre et nous avons acheté un billet pour assister à des combats de Sumo. Nous avons passé une journée entière au stade et plus de 10 heures à regarder les grands garçons pratiquer des gestes rituels anciens et se battre les uns contre les autres pour être les derniers debout sur le Dohyo (Dohyo est l’anneau dans lequel se déroulent les combats de lutte sumo).

Quand vous les voyez sur le ring, ils ont l’air si froids et puissants, mais si vous les rencontrez dans les couloirs ou à l’extérieur du stade, vous serez plus impressionnés par leur sourire humble et doux que par leur taille physique. Enfin, je mesure 1.85m et peut-être que si vous êtes plus petit, voir un homme de 2 m et 140 kg pourra vous surprendre !

C’est exactement à cela que ressemble le Japon : fort, féroce, noble mais aussi bon, doux et avec une force intérieure incassable.

Autre surprise pour ma part, les sumos ne sont pas tous japonais. S’ils respectent tous les règles et les coutumes du sport, certains viennent d’autres pays, notamment d’Europe. J’ai ainsi vu un Russe et un Géorgien.

Récit de voyage raconté par Alexandre, étudiant en histoire antique.